La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proposé la date du 18 octobre prochain pour la tenue de la présidentielle. Il revient au président de la République d’entériner ou non la décision de l’organe de gestion des élections.
Avant d’aller à la présidentielle, la CENI envisage de procéder à une révision exceptionnelle des listes électorales.
‘’L’article 43 de la constitution stipule que la CENI est tenue d’organiser l’élection présidentielle 90 jours au plus ou 60 jours au moins avant la fin du mandat du président en exercice. Avec les scenarii que nous avons pu faire au sein des différentes commissions qui ont été mises en place, la CENI a jugé nécessaire que le délai de 60 jours nous amenait vers le 18 octobre 2020’’, indique le vice-président de l’institution.
‘’Nous avons eu à saisir la cour constitutionnelle pour avoir l’autorisation de reconduire les démembrements de la CENI sans passer par l’installation préalable de tous les éléments nécessaires’’, précise Bakary Mansaré. Il annonce une ‘’opération à titre exceptionnel de révision des listes électorales qui commence le 15 juillet pour corriger les données de 2.438.992 électeurs enrôlés dans le cadre des élections législatives et référendaire du 22 mars 2020 et intégrer dans le fichier électoral tous les nouveaux majeurs’’.
‘’La troisième activité majeure, c’est pour les partis politiques qui souhaitent participer à l’élection. C’est le processus de gestion des candidatures qui va permettre aux partis de déposer leurs dossiers de candidature’’, détaille le vice-président de la CENI au micro de la télévision nationale.